Voici 4 avis, tous positifs !
1. Après le concert de Noël qui fut élogieux que dis-tu du prochain en novembre ?
IM
Enfin, un nouveau grand concert ! On en a été privé pendant 3 ans. Or, c’est la cerise sur le gâteau pour tout choriste. Le plaisir d’être sur scène est décapant. Et puis il y a les « avants concerts » avec le rythme des répétitions qui s’accélère, les « concertinets », les répétitions privées chez l’un ou l’autre, les journées chantantes, les chorégraphies qui prennent forme, les costumes qui se dessinent, la générale (souvent catastrophique). Que d’émulation ! Sans oublier le jour « J », l’ambiance dans les loges, le Limoncello des alti (qui fait des émules dans les autres pupitres, d’ailleurs), le chef qui nous souhaite « bon amusement », le public qui nous attend. Le stress qui monte et qui se libère en une explosion de notes, de soupirs, de bémols, de rythmes, de dièses et autres crescendos. Un groupe. Une chorale. Un ensemble. Une voix… Le tout enrobé dans une harmonisation qui s’envole et qui crée une union des esprits et des cœurs.
LC
Pour certains, le concert est le plus important, mais pour moi, le chemin compte au moins autant. Chanter toutes les semaines en groupe et presque tous les jours pour apprendre les chants est un plaisir quasiment à vertu thérapeutique, une évasion. Le concert découlera de là tout naturellement et le plaisir ressenti avant, ne pourra qu’amener une grande réussite.
JCG
Grand bonheur que ces chants de Noël, mais la pression va monter au fil des répés pour cet important concert des 20 ans. On prend plaisir à le travailler et immense joie de le présenter sur scène.
MD
Qu’il sera tout aussi génial, différent, mais tout aussi chaleureux.
2. Comment se passent les répétitions et apprentissages ?
Il faut beaucoup de patience et de contrôle de soi car quand on a un groupe à quatre pupitres, on passe relativement peu de temps à apprendre notre propre voix. Il faut alors se concentrer sur ce qu’on vient d’apprendre sans trop se laisser aller à discuter avec ses voisins pour ne pas gêner l’apprentissage des autres. Heureusement, on a un chef formidable pour mettre du rythme et de l’amusement de façon à garder un maximum d’attention même quand il se consacre à une seule voix.
JCG
Au fur et à mesure des jeudis, on s’affine et le groupe des ténors a décidé d’ajouter des répétitions ténors à raison d’une fois par mois.
MD
Même si elles sont quelque fois laborieuses (pour certaines voix), on sent l’attention et la concentration grandir.
IM
Après deux années de confinement dû au Covid, d’arrêt des répétitions et des concerts, je suis très heureuse retrouver mes compagnons de chant. Si, comme beaucoup d’entre nous, j’ai connu une sorte de passage à vide et un manque de motivation (ce n’est pas agréable ni motivant de travailler seule devant son PC), je suis aujourd’hui gonflée à bloc. Les répétitions sont à nouveau régulières, ce qui me permet de me remettre dans le bain et de me donner l’envie d’étudier pour suivre le rythme et rester dans le coup. And I try to speak English correctly (et surtout sans accent gaumais).
3.Un concert anniversaire est-il synonyme de plus de pression ? Pourquoi ?
JCG
Oui bien sûr ce concert est hyper important pour notre ensemble vocal car il va porter notre image pendant près de deux ans.
MD
Evidemment, c’est une pression, mais pas parce que c’est « un concert anniversaire ».
C’est surtout la mémorisation des paroles qui me préoccupe ainsi que l’harmonisation à rendre.
IM
Il est vrai que ce concert doit être l’apothéose des 20 ans d’existence de La Sarteline et que nous devrons être à la hauteur. C’est un fameux défi. Mais nous le relèverons avec brio, nous en sommes capables. Et puis le chef se démène sans compter pour tenter de rassembler en un seul chœur les voix de chacun d’entre nous.
LC
J’ai rejoint la Sarteline après avoir assisté au concert Julien Clerc ; ce sera donc mon premier grand concert. Je ressentirai sans doute de la pression, pas en rapport avec l’anniversaire, mais par la volonté de bien faire.
4. Que dire sur les chansons ? Cela évoquera le groupe de choristes de la Sarteline présent et passé ?
MD
La rétrospective parle d’elle-même. Le passé se mêle au présent, tout en faisant référence au thème choisi.
IM
C’est un thème magnifique ! La femme, la fille, la mère, la femme libérée ou soumise, la femme rebelle ou craintive. Celle qui fait chavirer les cœurs ou qui énerve, celle qui écoute, conseille et rassure sur un coin d’épaule, celle qui se bat et qui mord, celle des magazines ou des hauts-fourneaux. Celle qui chante, qui enfante, qui pleure, qui espère et qui porte le monde. Rebelle, fragile, cruelle, espiègle. Mary Lou, Jeanne ou Léopoldine. Tant de destins. Tant de chemins. Tant d’histoires. Tant de souvenirs. A raconter. A écouter. Pour les anciens et les nouveaux, ce condensé de 20 années de concerts rappellera toutes les étapes qu’il a fallu franchir, les heures de répétition, les podiums à monter et à démonter, les costumes à coudre, les décors à préparer, les chorégraphies à apprendre, les respirations à bien placer, les week-ends de travail à La Marlagne, les facéties du chef et le travail dans l’ombre des différents comités… pour arriver à proposer des concerts qui tiennent la route.
LC
J’ai vu quelques photos et vidéos du passé de la Sarteline et j’y lis beaucoup de plaisir et d’amusement. Une partie des chansons sera des reprises d’autres concerts, mais pour moi, tout est une nouveauté avec de très belles chansons.
JCG
Le choix des chansons est parfaitement en phase avec le thème de la femme avec beaucoup de nouveaux chants mais aussi des chants piochés dans nos précédents concerts. Il permet de voyager dans les différents styles, romantique, engagé, drôle, sentimental, etc…
5. Quelle est ta chanson ou chanteur préféré ? Pourquoi éventuellement ?
IM
Un des plus beaux hommages à la femme est sans conteste la chanson de Julien Clerc, « Femmes, je vous aime ». Mais j’épinglerai aussi la « Femme grillagée » de Pierre Perret, malheureusement toujours d’actualité en 2023 !
LC
Ma préférée est tirée du répertoire de Julien Clerc, dans laquelle il célèbre à la fois l’amour de la femme plurielle et l’amour d’un pluriel de femmes. Je me retrouve très bien dans « Femmes, je vous aime ».
JCG
Je suis un fan de la première heure de Claude Nougaro, dont j’ai tous les albums, donc je dirais « Cécile, ma fille ».
MD
Mélodiquement : « Jeanne » et » A woman in love ». Pour les paroles : « Si j’étais elle ». L’émotion me gagne à chaque fois… très mauvaise pour ne pas se tromper….!
6.Quelle est l’ambiance actuellement auprès des choristes ?
LC
Vu le nombre de choristes, il m’est très difficile de (re)connaître tout le monde. Il y a forcément des affinités entres personnes d’un même pupitre, mais j’essaie de créer des liens et de retenir les prénoms. Je m’appuie aussi sur les connaissances de mon épouse qui est dans le pupitre des altis. C’est tout un microcosme que j’intègre petit à petit mais dans lequel il y a toujours un petit mot de solidarité pour ceux qui sont en peine ou en fête.
JCG
L’ambiance est vraiment très conviviale et solidaire dans l’ensemble, studieuse et appliquée avec des séquences de rire grâce à l’humour de notre chef de chœur. Chez les ténors, on forme un super groupe de copains.
MD
L’outil MP3 manque à beaucoup de choristes. L’ambiance négative monte doucement mais, les rangs se resserrent et l’émulation collective prend place pour s’entraider dans l’apprentissage.
Je sens que, depuis que les répétitions ont repris un rythme traditionnel, l’enthousiasme a refait surface. Les mails s’échangent à nouveau entre compagnes de pupitre. Les enregistrements « clandestins » se partagent. Les trucs et astuces pour mieux étudier se troquent. L’énergie est revenue et surtout la joie de chanter ensemble.
7. Les chants seront « par cœur », sans partitions, c’est une étape de difficulté supplémentaire,
JCG
Personnellement, je procède par étape, la 1e avec la partition, la 2e avec les paroles sur lesquelles j’ai noté les longueurs de notes, les respirations et les modulations, la 3e avec le texte seul et la 4e « sans filet ». Mais on a l’expérience maintenant depuis notre 1er concert sans partition, les années 70 en 2009.
MD
Par cœur et sans partitions : c’est un cadeau pour le public mais pas toujours évident. Pour les chants en anglais, c’est plus périlleux car »les langues étrangères » sont … vraiment étranges pour certains-es choristes.
A nouveau, l’entraide est toujours présente et des textes en phonétiques circulent.
IM
Ce n’est pas la première fois, donc je le ferai à nouveau. Mais, je dois bien avouer, qu’avec l’âge, apprendre par cœur demande de plus en plus de temps. C’est un bon exercice pour remuer les quelques neurones qui me restent encore. La clé de la réussite reste le travail régulier.
Le secret, c’est de s’y prendre très tôt ! Le premier paragraphe de chaque chanson est généralement intégré dès les premiers apprentissages s’ils ne sont pas déjà connus d’avance, mais les suivants demandent plus de travail. Je n’arrive pas à étudier les paroles sur base des partitions alors je les retravaille sous forme de chansonnier en mettant en évidence les particularités liées aux textes des basses. En ayant toutes les paroles de la chanson sous les yeux (en général, chaque pupitre n’en chante qu’une partie), j’essaie de comprendre l’idée de l’auteur et de l’intégrer ; parfois, c’est trop difficile et je me fais ma propre histoire loufoque et m’aide de dessins pour utiliser plusieurs facettes de ma mémoire.
8.Certaines chansons sont plus complexes et difficiles à apprendre, comment abordes tu cela ? Des conseils pour la maîtrise ?
IM
Le fait d’être assidu aux répétitions est une aide appréciable dans l’apprentissage des chants. A cela il faut ajouter un peu de travail chez soi avec les outils mis à notre disposition. Et puis rien de mieux que d’écouter les chansons en boucle dans la voiture et de chanter à tue-tête, même si les autres conducteurs me regardent parfois avec étonnement.
LC
Après le premier apprentissage en groupe, je me concentre sur sur la mélodie, plus que sur la suite de notes (différence subtile). J’écoute avec insistance sur le chemin du travail les enregistrements que je fais lors des répétitions avec mon smartphone et j’essaie de coller ma voix à ce que j’entends. A force de répétitions, ça finit par correspondre. Grâce à mes enregistrements, je peux revenir plusieurs semaines après sur l’apprentissage initial pour vérifier que je suis resté sans faute ou pas. J’ai plus de difficultés à travailler à partir de la partition, mais je le fais aussi, surtout pour comparer le rythme de ma voix avec celle des autres pupitres généralement en décalage.
JCG
Daniel est précis dans ses directives et si on prend bien toutes les notes au fur et à mesure de l’apprentissage, on arrive à bien maîtriser les difficultés.
MD
Perso, J’ai plutôt une mémoire auditive qui se base sur l’outil « encore ». Depuis peu, je m’appuie aussi sur les enregistrements personnels lors des répétitions puisque nous manquons de mp3… ! Des conseils : pas vraiment car l’apprentissage est très personnel pour chaque choriste.Celui que je donnerais : répéter et répéter…… et encore répéter…!
9. La vitesse (bpm/battement par minutes) peut varier de 60 à 140, cela implique un entrainement plus spécifique ? Pourquoi est-ce plus difficile?
MD
Effectivement, c’est plus ardu pour la prononciation et l’articulation des mots lorsque la vitesse augmente. L’entraînement ne me paraît pas indispensable, puisqu’en principe, il suffit de suivre la mesure que bat le chef ! Un « chef d’orchestre » donne TOUJOURS la mesure à ses musiciens…! Perso sans le chef : c’est source de cacophonie…!
IM
Tout est une question d’entrainement. Une fois les paroles connues, en français et en anglais, il faut répéter, répéter et répéter encore. Ce n’est, à mon sens, pas plus difficile.
JCG
Je ne vois pas de difficultés majeures quant à la vitesse. Dans le cas d’un tempo rapide, l’apprentissage se fait progressivement pour arriver à la vitesse prescrite.
LC
La vitesse en général me gêne peu. Pour les paroles, je m’attache alors à mieux articuler (répétez donc rapidement copa copacaba copacabana !).
10. Que dirais tu sans divulguer le contenu à nos futurs auditeurs sur le concert à venir ?
LC
Qu’il est préparé avec cœur par les choristes, le comité et Daniel, et qu’il mélange du français et de l’anglais, les rires et les larmes, de la douceur et du rythme. Ce sera beau beau beau 😉
JCG
Ne manquez surtout pas ce concert événement tout en tendresse, en couleurs et en belles mélodies qui rendent un vibrant hommage à la femme. Comme dit Gérard de Nerval « Une femme est l’amour, la gloire et l’espérance ».
IM
Pour moi, c’est un double événement. Un anniversaire qui doit se fêter en fanfare… Et un thème porteur. Ne dit-on pas que « la femme est l’avenir de l’homme » ?
MD
Je souhaite que le public connaisse le thème abordé : cela permet de se mettre dans une certaine écoute ! C’est un thème …pourquoi pas « aguicheur » !Cependant, quel que soit le thème, ce concert vivra et vibrera avec les émotions de toutes et tous, et sera une nouvelle fois un régal.
Merci à Isabelle , Jean-Claude , Luc et Martine pour la participation et évocation.
belle littérature et belles photos. On sent que le chant fait partie de votre vie que c’est avec enthousiasme que vous préparez le concert du 20è anniversaire. Bon courage à toute l’équipe pour nous préparer un superbe concert comme vous en avez l’habitude.
Merci pour les bons moments que vous nous réservez.
FORMIDABLE !