Bonjour Martine,
Merci de nous partager tes émotions.
Après les ténors, sopranes et basses, nous voici au pupitre des altis. Le concert de Noël est dans un mois…
F: Peux tu nous nous parler de ce que tout cela évoque pour toi ?
M: Chanter dans un chœur était pour moi un souhait de longue date … Et un jour, me voilà dans une église, un concert en spectatrice … un coup de foudre ! Une autre église, première répétition de choriste alto … accueil chaleureux … « viens près de moi m’fille »… dés ce moment je fais partie du chœur « La Sarteline » … depuis 14 années.
Ensuite vient le premier concert, le trac, beaucoup de soutien, les mots drôles d’une co- choriste, « quand tu as un trou, tu fais le poisson »… un grand moment de bonheur.
Concert après concert, le stress se fait moindre mais est toujours présent et pour toujours, la joie de chanter augmente, les liens d’amitiés se nouent et se renforcent, les éclats de rire rythment les journées de travail et de répétitions. Excusez s’il vous plait mon « bon chef » les réunions Tupperware !
Les petits concerts font place aux plus grands, re-grand stress, mais tellement porteur ! Nous voilà dans les années 70, les années 80, William Sheller, Cabaret, Julien Clerc et maintenant « Femmes » que nous présenterons en novembre de l’an prochain. On travaille dur, on veut être au top.
Mais avant cela nous préparons un concert de Noël, une autre dimension, un régal.
Quelle joie de chanter Noël ! Les chants sont chaleureux. Qu’ils soient français, anglais, africains, espagnols, hébreux…ils nous plongent dans un monde de douceur, de tradition, font appel à nos souvenirs lointains ou moins.
L’émotion se lit sur le visage des choristes et du public. Un vrai bain de jouvence le concert de Noël, il faut l’entendre pour redevenir enfant l’espace du moment convivial. Les choristes sont transcendés, ils donnent sans effort le meilleur d’eux mêmes. C’est magique!
Ah oui! Je chante au sein du pupitre « alto », il y en a trois autres, venez nous rejoindre, rajeunir un chœur c’est aussi le perpétuer !
Martine
Prochain article : Celui qui coordonne, harmonise et dirige les quatre voix, nous aurons besoin d’un acteur bien particulier : le chef de cœur, mais qui est-il ?
Merci aussi à Alain Evrard pour ses clichés et conseils.
Merci Martine, pour ton dévouement toujours à l’écoute de ton pupitre et des autres.
Un joyau qui scintille et nous communique la joie du chant.
Charlotte