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Jambes, 9 septembre  … Telles des lucioles, des notes fusent de partout ; elles sont  joyeuses, insouciantes, vertueuses…  Soudain, le Chef annonce un week-end atelier … Je suis nouvelle, anonyme parmi tous ces choristes et pourtant déjà à l’aise, tant l’accueil fut bienveillant et chaleureux, presque comme s’il était prévu. J’avais initialement pour projet d’aller observer une autre chorale : il n’en sera rien et avec l’aval du Chef, je m’inscris: je ferai ce week-end atelier à La Marlagne ! Cela ne me ressemble guère de me lancer sans attendre, mais ma décision est à la hauteur de l’accueil qui me fut réservé, vraiment !

Je sais que je me sentirai bien parmi eux.

La Marlagne, 24 septembre. De grands arbres ondulent nonchalamment leurs frondaisons, cachant jalousement des souvenirs de groupes venus d’ailleurs pour faire éclore ou parfaire un projet, qu’il soit musical ou autre.
Le soleil a pris rendez vous et tiendra sa promesse, quelle aubaine !

Durant 3 jours, nous avons ciselé des notes, ‘grafouillé’ nos partitions, échangé des rires clairs, bu goulument les délices de la musique, rêvé à un trop beau futur concert, vécu des afters avec un étrange Chinois qui voulait nous faire chanter sans voix ! Durant 3 jours, moi  j’ai circulé parmi les choristes, presque déjà comme une des leurs, grâce à eux.

MERCI tellement à chacun.e !

J’y ai fait provision d’amitié, appris que le silence avant Mozart, c’est déjà Mozart, qu’on pouvait même gagner un lave vaisselle, que les voix sont magnifiées dans le noir, que les filles de l’aurore ont au fond des yeux des rêves que l’on ignore …

Que je suis inscrite à la Sarteline, résolument.

Et ma plume veut encore coucher une mention spéciale à Thérèse pour son efficacité discrète lors de ce week-end, et à Serge pour m’avoir, au vol, permis de savourer en live un de vos concerts passés…

Geneviève